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Dessiner une figure de juif attenante à des cadavres morts, fut-ce des animaux, constitue un tropisme qui ne doit rien au hasard et qui se niche au cœur de la rhétorique antisémite, comme je l’ai déjà démontré dans l’affiche de candidature d’Adolphe Willette en 1889, avec la proximité entre le faciès du migrant et la tête tranchée du Veau d’Or. 
Ici, le juif dominant (encore une fois le riche baron ?), combine un ridicule bonnet de chasse avec un imperméable flottant, métaphore vestimentaire de sa supposée hybridité sociale. 
Sa pose nonchalante devant les cadavres de perdrix raidies par la mort dérange au plus haut point, lorsque les images qui précèdent montre la propension du thème de la chasse à servir d’occasion au retournement des motifs. 
Le caractère cupide de la légende n’apporte que peu de supplément, c’est l’image qui fonde la nausée du lecteur-spectateur. 
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