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11)_Rire_n°40_7_novembre_1903.jpg
On a oublié à quel point le jeu de poursuite entre braconnier et ordre public est l’un des poncifs de la fiction durant la IIIème république. De L’Affaire Blaireau (Allais) à Raboliot (Genevoix), cet affrontement est central. Mais la fin de Raboliot montre que derrière le rire, il y a la chasse de l’homme par l’homme.    
-Le Baron : Alors impossible de piquer le cochon qui tend les collets ? 
-Le garde : Ah, celui-là, m’sieur le baron, il est plus malin qu’nous deux réunis!
12)_Le_Rire_n°461_2_décembre_1911.jpg

L’art du satiriste consiste aussi au télescopage de différentes formes d’humour ou des thématiques distinctes : 
Ici, le chien qui urine sur la botte du chasseur s’ajoute à la disqualification du rituel de la chasse à courre, et l’anticléricalisme se croise à l’anti-aristocratisme. 
Mais cette image, parmi d’autres, permet de souligner un autre écueil, trop souvent oublié des spécialistes auto-proclamés de la caricature de presse : les légendes d’un dessin ne sont que rarement de la main de son auteur. Les directeurs de publication embauchent des "spécialistes" du gag et leurs mots d’esprit sont souvent plaqués sur une œuvre préexistante. 
Il n’est pas impossible que le motif ci-contre relève de ce cas de figure…Sans que cela soit pour autant certain!
"Je le savais mal pensant mais
pas au point de «toucher du fer" 
en voyant une "curée" ! 
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